Retard de parution non programmé, veuillez je vous pries mes excuses accepter. La vie, la fête, les rivages des plages de béton... En avant pour ce nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaise.
À bord du Sans-Rivage...
« _ Je ne vais pas... Non ! Vous êtes très jolie, vous me semblez très sympathique mais non !
_ Alors... Vous me laisserez mourir...
_ Baronnet...
_ Vous vous rendez compte de ce que vous me demandez ? Bon... Expliquez-moi cette histoire de malédiction en détail.
_ Oui, venez dans ma cabine ! Mademoiselle Glace, je vous charge du pont, Monsieur Cœur-de-bois assurez-vous qu'on ne nous dérange sous aucun prétexte. Cléa, laissez-nous seule.
_ Euh... Je préfère qu'elle vienne...
_ Vous êtes de ces hommes préférant les plans à trois ?
_ Non ! Mais non ! J'ai pas dit ça ! Et puis, là on parle bien de juste converser ? Je n'ai pas accepté !
_ Venez tous les deux alors... »
Elle dit cette dernière phrase avec un petit air triste. La cabine du capitaine avait une odeur de coquelicot. D'épais rideaux rouges cachaient les fenêtres. Tout ici semblait vieux, que ce soit les cartes, les équipements de marins, le lit... La capitaine s'assit sur un grand siège de bois sculpté. Devant elle un grand tableau, portrait de son père et d'elle. Un marin, un vrai, une stature qui en impose et un regard de chef. Elle se prénommait Eldelle, niveau caractère elle semblait l'héritière digne de son père. L'équipage lui était dévoué en mémoire de Fitz-Le-Sanglant. Une fois tout le monde installé, elle débuta son récit.
« _ Cléa, tu connais les grandes lignes, mais pour le futur père de mon enfant, je me doit de tout raconter.
_ Je n'ai pas dit oui !! »
Cendreterre...
Il fonça vers elle, s'apprêtant à lui cabosser la tête avec le plat de son épée. Elle ne réagissait pas. Il songeât qu'elle ne voyait rien, et changea d'angle d'attaque pour lui trancher les genoux subitement. À la dernière seconde il vit un sourire embellir le visage de son adversaire... Trop tard. Elle ne fit aucun geste inutile, comme il lui avait appris, son maître. Avec son bâton elle détourna l'épée bien au-dessus d'elle, se tourna légèrement de côté et donna un violent coup dans le creux des genoux de son adversaire le mettant à terre.
« _ Tu n'es pas du genre endurant, j'ai gagné non ?
_ Sale sorcière ! Les gars venez m'aider ! »
Le courage n'est décidément pas une habitude dans cette ville, tout le monde sorti. Les jumelles se rapprochèrent et pointèrent leurs dagues. Un des hommes gardait Rosa entre ses pattes, tandis que les 3 autres, armes à la main se ruèrent pour aider leur chef.
« _ Restez en arrière mes sœurs... Vous voulez vraiment jouer à ça ? Vous n'avez pas compris ? »
Elle saisit son bâton, plaçant ses deux mains aux extrémités, marmonna... « Vincere aut mori »... Sa cicatrice brilla, ses yeux s'illuminèrent d'un bleu azur. Sur le dos de ces mains des marques firent irruption. Les hommes reculèrent, ils n'avaient pas l'habitude des sorcières et de la magie en général.
« _ Tu... Tu es une Vindicatrice ?
_ Tu es la petite Rosaire n'est-ce pas ? Ravie de te revoir !
_ Moi c'est Rosa » Dit-elle avec une petite moue.
Se sentant en sécurité elle en profita pour écraser le pied de celui qui la retenait, puis lui cracha dans les yeux. Elle s'échappa et vint se coller aux jumelles.
« _ Vous aussi ?
_ Oui, regarde... »
Sur l'intérieur de leurs cuisses, la droite pour l'une, la gauche pour l'autre, la marque des Vindicatrices était tatouée. Deux des hommes prirent peur et s'enfuirent sans demander plus d'explication.
« _ Vous devriez faire de même les gars...
_ Tu vas voir... »
Dans les ruelles de Port-Chagrin...
Partie à la recherche du BaronCrapo à travers une ville qu'elle connaissait comme sa poche, Vigillia toujours éméchée s'était perdue dans les méandres des ruelles de la ville basse. Ignorant les remarques déplacées des hommes de basses extractions bavant sur ses formes à son passage, elle arpentait les pavés d'un pas lourd. Une voix de gamine excédée lui fit soudain changer de route...
« _ Gamine donne-moi cette pièce...
_ Non... Je... »
Le vieil aveugle cachait bien son jeu, ses yeux rond et blanc tournoyaient sur leurs orbites conduisant Méllia vers un profond sommeil...
« _ Et maintenant tu es à moi...
_ Non !
_ Comment ça non ? » Furent les derniers mots avant plusieurs minutes du vieillard.
Vigillia s'était empressée de lui écraser une grosse pierre sur le haut du crâne. Elle poussa son corps sur le côté et mit quelques claques à Méllia afin de la faire reprendre ses esprits.
« _ Qu'est-ce que... ?
_ Gamine, ton comportement n'est pas digne, une Vindicatrice ? Non juste une écervelée qui a faillit se faire toucher par papy si tata Vigillia n'était pas venue !
_ Pwouarf ! Tu sens la vinasse ! Tu parles de quoi ? Bon sang le clodo.. J'me souviens... Il m'a surprise et je... Bon tu peux arrêter de me taper je suis réveillée !!
_ Ah ? Oui c'est vrai, tu parles. Je ne suis pas Baron moi, il faut me parler comme à une dame ! Je n'ai pas beaucoup bu... Mais je suis perdue...
_ Pas étonnant, dans ton état même avec un plan, un guide et une boussole tu serais fichues de te perdre. »
Elle se releva et frotta ses vêtements couverts de poussière, puis s'approcha du vieil homme. Elle lui fit les poches. Vigillia outrée d'une telle pratique la poussa au sol violemment.
Et voilà pour ce petit quart du jour, j'espère que tout vous convient. La suite la semaine prochaine mais avant... Le petit choix narratif...
1 – Le vieil Aveugle n'a pas dit son dernier mot.
2 – Méllia et Vigillia s'affrontent