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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 21:42
  1. Le Commencement.


 

Je grimace lorsque la pointe de l’aiguille transperce ma peau, mais soupire de plaisir en sentant la solution chimique couler dans mes veines. Le cauchemar va recommencer. Je regarde par la fenêtre de ma petite chambre obscure et me demande une fois de plus si j’arriverais à vaincre un jour, puis vais ranger ma seringue dans le deuxième tiroir à droite de mon bureau. Quelques minutes plus tard, je m’endors.

Mon monde est un monde parfait. Un monde qui sent bon le magnolia en fleur et la figue qui mûrit au soleil, un monde où tout un chacun est poli et respectueux, un monde où chaque personne se trouve sur un pied d’égalité avec son voisin. Personne n’est exclu, tout le monde est intégré. C’est génial, me direz-vous, une véritable utopie. Là est tout le problème. Une utopie n’a pour rôle que celui d’être un fantasme, elle se doit d’être pensée en long en large et en travers mais de rester fictive. L’utopie a cette particularité de se transformer en dystopie au contact de la réalité, et le monde dans lequel je vis ne déroge pas à la règle. Il est parfait, mais sa perfection cache sa perversion, son inhumanité et sa cruauté. Car toute perfection a un prix, et ce prix est bien souvent trop important par rapport à ce que l’on y gagne.

- AlIs, réveille-toi.

J’ouvre les yeux doucement et tourne la tête en direction d’ElIott. C’est mon petit robot de TEA, Traduction Entièrement Automatisée, qui fait aussi office de réveil, de lecteur de musique et de meilleur ami. Vous devez vous dire que ma vie craint si mon meilleur ami est un robot ayant la forme d’une tête de chat de dix centimètres de hauteur. Vous avez raison.

Je file dans ma minuscule salle de bains pour faire ma toilette et jette un regard distrait au miroir craquelé accroché -par je ne sais quelle magie- au mur en face de ma cabine de douche. Mon visage ressemble à un prototype raté de la série CatLovers 2.0. Il tient d’eux ses yeux en amande étirés, aux pupilles presque verticales et à l’iris vert sombre. Mes sourcils fins sont souvent légèrement froncés et mon regard demeure froid et vague la plupart du temps. Ma bouche est aussi pleine et bien dessinée que celles des modèles 2.0, mais contrairement aux leurs la mienne s’étire très rarement en sourire. Je n’ai pas le temps pour ça. Ma peau est sans taches et mon nez légèrement en trompette. Bref, j’aurais tout aussi bien pu être un robot donneur d’amour pour fétichistes en manque, il n’aurait fallu changer que mon regard et l’espèce de froideur qu’il paraît que je dégage, malgré mes cheveux couleur de feu. Secouant la tête, je me jette dans la cabine et attend patiemment que le laser fasse son office. L’eau n’est disponible que dans les quartiers riches de la ville… Et elle est bien trop précieuse et dangereuse pour se laver avec. Après ma toilette, je m’habille le plus sobrement possible – pantalon de toile foncé, débardeur noir et pull de laine synthétique noir également- et file en cours. Il ne faudrait pas que je rate la Leçon d’Histoire. Ça m’attirerait des ennuis. Et tout le monde sait que je ne veux pas d’ennuis…
 

[notes : Note : AlIs se lit Alice ; ElIott se lit Eliott ; X se lit ix ; Gabriel se lit Gabriel]

(à suivre...)

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 21:26

Le premier chapitre vous a plu ? Vous en voulez encore ? J'entends d'ici vos joyeux cris acclamant la suite. Merci pour les lectures, le vote et les partages ! En avant pour la suite où vous avez choisis de voir combattre la jeune Méllia...

 

Chapitre 2 : Six jours.

 

Part. 1 / 4 :

 

Encerclé par une dizaine d'homme le Baron et ses deux accompagnatrices prirent le temps de discuter à voix basses. Le chef des mercenaires irrité, prit à nouveau la parole :

 

« _ Combien de temps allez-vous encore vous moquer ! Descendez de vos chevaux et rendez-vous sans faire d'histoires !

 

_ Veuillez nous excuser, nous en avons finit ! »

 

Méllia descendit de cheval et se dirigea vers le chef. L'attention de tous était porté sur cette gosse qui semblait vouloir affronter à elle seule tous ces hommes. Le Baron suivit de Vigillia profitèrent de ces secondes de répit pour s'enfuir au galop.

 

« _ Rattrapez-les ! Vite !!

 

_ Vous n'en ferez rien ! » Répondit Méllia avec grande assurance.

 

Vilgillia était sceptique, une décision bien trop vite prise. Le Baron quand à lui semblait serin.

 

« _ Ils ne nous poursuivent pas... Êtes-vous sûr que l'enfant s'en sortira ?

 

_ Ne la sous estimez pas, elle s'en sortira très bien ! Sans compter que j'ai l'honneur de me retrouver seul avec vous, ce n'est pas pour me déplaire.

 

_ N'avez-vous donc pas sentis la présence d'un...

 

_ Nous l'avons tous remarqué, pourquoi croyez-vous que Méllia ait tant insisté. Alors, dites-moi, c'est un bien long voyage, j'espère que vous n'avez pas d'attaches sentimentales, la distance...

 

S'éloignant de plus en plus ils étaient irrattrapable dans l'immédiat. Les mercenaires semblaient désemparés, aucun d'entre eux n'avaient réellement envie de frapper une enfant.

 

« _ Ils se moque de nous... Laissons-là l'enfant, poursuivons-les !

 

_ J'ai dis... Vous n'en ferez rien ! Battez-vous pleutres ! »

 

En disant ces mots, Méllia ôta lentement sa capuche. Sa cape malgré l'absence de vent semblait onduler dans l'air. Derrière le chef, un des mercenaires, discret jusqu'à présent, fit avancé son cheval près du chef et chuchota... Le chef reprit la parole :

 

« _ Je m'attendais à devoir affronter de la magie, j'ai à mes côté celui qui va te mettre une bonne fessé gamine !

 

_ Je... Ne... Suis... Pas... Une... GAMINE !! »

 

En spirale autour d'elle une brise se leva, gagnant en puissance et envoyant de la poussière tout autour. Les chevaux se stressèrent, certain des cavaliers reculèrent. Celui qui était en recul, descendit et fit signe a son chef qu'il n'en aurait pas pour longtemps...

 

« _ Pour ton âge tu sembles avoir de la ressource, une bonne lignée n'est-ce pas ? Avant de te donner une leçon, je vais me présenter. Je suis le grand mage Ramassol, et toi qui es-tu ?

 

_ Je suis celle qui te mettra à terre, Méllia, fille du BaronCrapo et digne Vindicatrices !

 

_ Tien donc, encore cet homme... Voilà quelques années que je n'avais eu vent... Mais tout à l'heure ? Voilà qui n'est pas pour me déplaire... »

 

Seul les hennissements des chevaux trahissaient le silence. Les deux adversaires s'observaient, Ramassol tourna sur lui même en poussant un cris et lança sur méllia une boule d'énergie bleuté qui explosa dans une nuages de poussière.

 

« _ C'est fini, nous pouvons partir... »

 

Quelques lieues plus loin, le Baron et Vigillia entendirent l'explosion. Ils se retournèrent et virent la colonne de poussière.

 

« _ Messire Baron, j'espère que vous n'aurez pas à regretter votre choix.

 

_ Un duel qui débute dans la poussière, finit dans la boue, éloignons nous encore avant d'être éclaboussés. »

 

Ils avaient ralenti leurs chevaux et pénétraient dans une vaste forêt de pins. Dans ces méandres de pilier de bois, il n'était pas évident de garder le bon chemin. Nulle pistes. Faire le tour ferait perdre une journée ou deux, c'était bien de trop. Le Baron d'un air inquiet regarda Vigillia et lui dit :

 

« _ Tu entends ?

 

_ J'entends que l'on se tutoie maintenant ?

 

_ Le silence... Pas d'oiseau... Pas un bruit... Ce silence est pesant...

 

_ Oui c'est... »

 

Elle ne pu finir sa phrase et tomba de cheval, comme prise d'un lourd sommeil. Le Baron ne comprit pas, regardant de droite et de gauche, rien... Vigillia ? Disparue !

 

 

Méllia est elle morte ? Qu'est devenue Vigillia ? Que va faire le Baron ?

 

Vous aurez peut-être quelque réponse en suivant le prochain épisode des aventures du BaronCrapo !

 

N'oubliez pas de voter pour la suite :

 

1 – Le Baron s'éloigne au plus vite !

2 – Le Baron reste !

 

 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 21:55

Merci pour vos votes, par votre faute le héros va avoir des yeux de lapin... S'pas cool !

 

Chap. 1 – Part 4 / 4 :

 

Le Baron poussa un grand soupir. Il se leva, poussant à son passage les joyeux fêtards qui remplissent la taverne de l'auberge tous les soirs. Une fois dehors il vit courir au loin les filles parties précipitamment à droite de l'auberge. Il regarda dans leur direction puis prit à gauche. Il s'arrêta devant une ruelle jouxtantl'auberge et l'emprunta. S'adossant au mur il dit :

 

« _ T'aurais pu me blesser... Ma jolie SourieA... »

 

Une voix féminine, dans la nuit, répondit avant qu'il n'en dise d'avantage :

 

« _ ...Cela eut été du gâchis mon Baron... »

 

Venu d'au-dessus de lui, un visage qu'il connaissait bien apparut devant lui. C'est une bien étrange façon d'embrasser, se mit-il à penser. Les yeux de cette femme plongeaient dans les siens, puis ses lèvres s'approchaient de celles du Baron, d'un léger coup de langue elle les effleura avant de sauter au sol sans bruit et de lui faire face. Cette femme... Une des rares qui fasse autant d'effet au BaronCrapo, sans nul doute sa plus grande faiblesse.

 

« _ Mon Baron, tu cours un grand danger en restant en ville, ceux qui m'ont payé veulent ta tête pour ce que tu as infligé à leurs soldats. Mais moi ta tête, je la trouve très bien où elle se trouve ». Dit-elle en caressant la joue du Baron.  

 

 Il commença à passer sa main autour de la taille de la jeune femme. Celle-ci se laissa attirer.

 

« _ Demain je partirais, c'est promis, en attendant que dirais-tu de...

 

_ Il est bien tard pour une jeune femme comme moi, ce quartier est un peu mal famé. »

 

Partant dans la nuit avec une agilité féline elle disparut en quelques instant du champ de vision du Baron qui poussa son second soupir de la soirée.

 

« _ Bon sang quelle femme... »

 

Le reste de la nuit se passa sans encombre, Alinaë et Ciny rentrèrent assez vite de leur chasse nocturne. Tout le monde se coucha après encore quelques verres et discussions joyeuses. À l'aube c'est Méllia qui réveilla tout le monde, un peu furieuse d'avoir à autant insister auprès de tout le monde, râlant sur leurs lenteurs matinales.

 

Baron et Méllia, ayant pris congé des autres, s'en allèrent voir le Dr Rosamulde en ville. Il était déjà plus de midi quand ils sonnèrent à la porte. Mademoiselle Vigillia était là, dans une tenue de soubrette, le Baron sourit, pas elle. Le Docteur les accueillit de suite, nulle attente ce coup-ci.

 

« _ Mon cher Baron comment vous portez-vous ? J'ai entendu vos ennuis, pas de blessures graves j'espère ? Vous ne devez pas forcer sur la magie dans votre état ! Mais qui donc est cette petite qui vous accompagne... »

 

Méllia lança un regard sévère vers Rosamulde. Il remarqua de suite une force incroyable qui se dégageait de cette petite. Il préféra poursuivre.

 

 « _ Celui qu'on appelle l'Érudit des Hautes Plaines, vous le trouverez au Mont Macific, il a construit sa cahute près du camp des mineurs, c'est à 6 jours de cheval d'ici, au nord-est.

 

_ Le camp des mineurs... Est-ce loin d'un village qui se nommerait Campebrousse ?

 

_ Quelle coïncidence, c'est ainsi que se nomme le camp des mineurs. Connaissez-vous donc déjà ce lieu ?

 

_ Un heureux hasard... Je dois m'y rendre pour affaire rien de plus. Vous pensez que cet érudit pourra m'aider ?

 

 

_ Si lui ne le peut... Qui le pourrait... Monsieur, j'ai une faveur à vous demander, voyez-vous ma servante et secrétaire Mlle Vigillia m'a fait la faveur d'accepter de vous accompagner afin de faire le voyage jusqu'à Ensulsis. Je suis un vieil homme curieux mais peu téméraire... 

 

 _ Je comprend, sait-elle que ce voyage sera peut-être sans retour ?

 

_ Je l'ai déjà accepté et m'y suis préparée Monsieur du Crapo ! »

 

Elle venait de faire irruption dans la pièce, habillée comme une aventurière. Un fouet attaché à sa ceinture, une jupe de toile blanche coupée en biais, laissant son genou droit visible, une paire de bottine de cuir, un chemisier assortis à sa jupe, une veste en toile marron et un chapeau laissant ses cheveux libres. Elle jeta son gros sac au sol.

 

« _ Hum... C'est décidé, nous partons ! Mlle Vigillia, soyez la bienvenue ! »

 

 

Le docteur versa une larme à leur départ et leur souhaita moult fois bonne chance. Il n'avait pas l'intention de rester seul, l'après-midi même il recevrait quelques prétendantes pour la remplacer.  

 

 Le Baron pris soin de tout les frais, un cheval supplémentaire n'entamerait rien à son budget, de même que la nourriture. Tout trois partirent. Ils sortirent du village et parcoururent quelques lieux sans encombre, mais le calme n'est qu'un ami de passage.

 

Une dizaines d'hommes à cheval eux aussi, firent irruption. Ils encerclèrent, le petit groupe sans que personne n'eût pu réagir. Celui qui semblait diriger la troupe s'avança et dit :

 

« _ C'est vous le BaronCrapo qui avez mis à mal trois de mes hommes avec votre amie ? C'est pas cette gamine quand même ? » . Il regarda Méllia.

 

« _ Baron, est-ce que tu permets que la Gamine s'en charge ?

 

_ T'es bien sûre de toi ?

 

_ Attendez ! Je peux m'en charger ». Dit soudain Vigillia le ourire aux lèvres. »

 

Le chef des bandits ne comprit pas trop ce qui se passait. Le Baron apprécia le sourire de Vigillia, c'est la première fois qu'il le voyait.

 

_ Bon... On fait quoi on tire à la courte paille laquelle de vous deux s'en occupe ? »   

 

Était-ce là le seul accroc qu'ils rencontreront dans leur avancée ou cela n'est qu'un hors d'œuvre comparé à ce qui les attends sur les 6 jours de route pour rejoindre le mystérieux Érudit des Hautes plaines ?

 

Vous le saurez en lisant le prochain chapitre des Aventures du BaronCrapo et des Vindicatrices ! Chapitre 2 : Six Jours.

 

Comme vous l'aurez compris ce premier chapitre est terminé. La première partie du second sortira vendredi prochain. Et n'oubliez pas vous devez choisir :

 

1 – Méllia combat les bandits.

2 – Vigillia combat les bandits.

 

Quelle sera votre championne...

 

 

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 18:07

Merci Merci pour les votes !! Et merci à ceux qui m'envoient des corrections, je vais dès que possible éditer les fautes. Vous avez décidé de laisser le pauvre bougre au sol, tant pis, ce n'est pas aujourd'hui que vous découvrirez son identité... La suite ? Tout de suite !

 

Chap 1 _ Part : 3 / 4

 

Le Baron se retourna vers la pauvre victime au sol, mais à bout de force il d'évanouit. Alinaë sentit un poids sur son bras, elle ne comprit pas qu'il tentait de la faire se retourner pour s'occuper de l'autre... Elle le souleva et le porta par dessus ses épaules, comme un gibier le matin chassé. Les riverains s'occupaient de faire le ménage, loin d'aider les fauteurs de troubles ils leurs faisaient les poches et prenaient leurs armes.

 

Quelques heures plus tard il se réveilla dans la chambre d'auberge qu'il avait loué pour la semaine. Il était seul. Quelques minutes lui suffirent pour se remémorer sa petite journée et descendre pour aller voir les filles qui devaient l'attendre. Il y avait beaucoup de monde ce soir là, une ambiance bruyante et joyeuse peu propice aux confessions du coin de l'oreille. Les filles attendaient sur une table, leur discussion semblait houleuse. Toutes les trois, voilà des mois qu'ils ne s'étaient pas réunis. Alinaë braillait en buvant bien trop de bière, Ciny silencieuse bricolait son arbalète à main, et Méllia en plein début d'adolescence nourrissait le débat de toutes son insolence.

 

Il arriva près de la table, souriant, d'un grand calme comme à son habitude devant les filles. Ciny arrêta toute activité pour lui sauter dans les bras, des trois c'est bien la seule à étaler ses sentiments au Baron qu'elles considèrent toutes pourtant comme un père. Méllia était bien contente aussi, mais sa carapace de cynisme de retenue semblait encore trop dure à percer. Les retrouvailles et questions d'usage passés, Alinaë en vint au fait :

 

« _ Baron, depuis quelques temps un groupe tente de se faire passer pour des Vindicatrices. Ils font payer une fortune aux gens pour les aider, mais ils font bien plus de dégât qu'autre chose en se vendant au plus offrant. À leur tête un mage, on me l'a décrit comme puissant et bedonnant, très loin de te ressembler. Le groupe serait constitué d'une dizaine de guerrières. Il y a quelques jours nous avons traversé un village qu'elles ont dévasté pour le compte d'un seigneur peu scrupuleux. Elles salissent notre image, il faut agir !

 

_ C'est en effet très ennuyeux... J'ai encore un peu à faire ici, vous pensez pouvoir commencer sans moi ?

 

_ Attends, voici une carte, tu vois là c'est le village, compte quatre jours à cheval. D'après les informations, c'est vers le nord qu'elles ont pris la route, vers les montagnes. Nous t'attendrons au village de Campebrousse si tout va bien, dans le pire des cas tu auras un message que je laisserais à l'auberge. Tu penses en avoir pour longtemps ici ?

 

_ Encore une petite journée, grand maximum, vous n'aurez pas beaucoup à m'attendre. Je vais cependant avoir besoin que Méllia reste avec moi. »

 

Méllia regarda le Baroncrapo les yeux remplis de curiosité et dit :

 

« _ Qu'est ce que j'aurai à faire ?

 

_ Rien, à priori... C'est une simple sécurité... Je doute que les gars qu'on a mit hors service tantôt en restent là... Mais t'inquiète pas on aura sans doute aucun souci. » Ajouta-t-il avec un grand sourire.

 

Elles connaissaient toute trois la méfiance parfois maladive qu'il développait lorsque tout ne tournait pas rond. Il était rare que sa prudence ne soit pas récompensée. Méllia quitta la table.

 

« _ Je vais me reposer. » Dit-elle simplement.

 

Alinaë et Ciny se tournèrent vers le Baron qui acquiesça d'un signe de tête. Aucun d'eux n'était dupe, le petite consciencieuse allait se préparer à toutes éventualités.

 

« _ Avant de prendre congé, il faut que je vous annonce quelque chose... »

 

Les deux jeunes femmes écoutèrent alors attentivement...

 

« _ D'ici peu je partirais pour un long voyage, en terre d'Ensulsis. Là bas il sera peut être possible de me guérir. Ce n'est pas un lieu ordinaire, le livre, nos armes, la magie que j'ai jadis utilisée, tout semble lié à Ensulsis... Vous devez savoir, qu'il s'agit peut être pour moi d'un voyage sans retour, une seule personne en serait revenue. Demain j'apprendrais où le trouver, et après qu'on ait réglé cette petite histoire, j'irai le rejoindre et préparerais mon départ. Je n'ai pas le droit de vous demander de...

 

« _ Baron, tu n'as pas à le demander, nous t'accompagnerons, n'est ce pas Ciny ? »

 

Avec un grand sourire elle confirma. Méllia ne serait pas plus dure à convaincre. Le BaronCrapo décida de lui annoncer le lendemain puisqu'il passerait la journée avec. Il se leva et s'apprêta à … Quand soudain une dague vint se planter sur la table, ils se retournèrent tout trois vers l'entrée de la taverne d'où elle semblait venir. Bien caché sous une cape, quelqu'un qui d'une voix déformée dit :

 

« _ Savoure ta dernière nuit Baron d'opérette ! »

 

Puis il partit dans la nuit laissant le Baron et ses Vindicatrices emplit de surprise. Alinaë regarda Baron puis partit en courant, suivit de Ciny et son grand arc.

 

« _Va te reposer, on s'en charge !! » dit Ciny avec sa petite voix.

 

          1 – Le Baron va se coucher

          2 – Il va les suivre

 

 

 

Et voilà il ne manque plus qu'un quart de chapitre, merci à tous ceux qui me suivent ! N'oublier pas de voter en postant un commentaire ! 

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 23:24

Merci pour vos votes, l'aventure continue... Vous avez choisi l'option 1... C'est parti !

 

Maudite curiosité et envie continue de se mêler des affaires des autres. Le BaronCrapo se dirigea vers la foule et monta sur une sorte de pilier pour mieux appréhender la scène. Un spectacle fort banal en ces temps encore troublés. Trois hommes, guerriers ou mercenaires, malmenaient un pauvre hère replié au sol sur lui-même tel un hérisson sans épines.

Et cette foule de curieux, de lâches qui en nombre seraient invincibles face à ces trois hommes. Quelques soient les griefs qu'ils pouvaient avoir contre ce pauvre bougre à terre, il était impossible de ne pas réagir. Faire le poids face à ces brutes n'allait pas être tâche aisée, autant mettre la misère une vingtaine de brigands était une partie de plaisir, autant face à trois homme aguerris aux disciplines militaires et aux combats... La chance serait qu'ils aient entendu parler de sa légende, ce qui dans ces contrées éloignées n'est que rarement le cas. Le BaronCrapo se faufila dans la foule, il fallait agir vite avant qu'il n'y ait un mort.

 

« _Il serait bon d'arrêter le massacre, il ne semble plus en mesure de se défendre, l'a-t-il même été...

 

_ De quoi tu te mêles ? » Répondit un des hommes en arme.

 

Le BaronCrapo envisagea la situation. Peu de surface de terrain pour se battre. Trois hommes prêts à en découdre à la moindre provocation. Il va falloir être malin...

 

« _ Allons, allons, restons calmes ! Regardez-le, il a son compte non ? Que vous faut-il de plus ?

 

_ De plus ? Des heures qu'à la taverne il nous saoule plus vite qu'un tonneau de bière ! Il nous a provoqués, nous traitant de faibles, on lui montre un peu les bonnes manières !

 

_ Pour si peu... Et s'il meurt, que diront les autorités ?

 

_ Rahrharah ! Les autorités monseigneur, c'est nous ! Partez avant que ne nous prenne l'envie de vous occire aussi ! »

 

Il n'y avait que peu d'échappatoires pour sauver cet homme. Il dut se résoudre à sortir son sabre, arme ancienne sur laquelle une brume verte semble danser.

 

« _ Dernier avertissement, fois de BaronCrapo, vous ne vous en sortirez pas ainsi !

 

 _ Baron Quoi ? Un Baron ? Foutu noble, tu vas y avoir droit aussi… »

 

Il était à craindre que personne ne sache qui il est. Il brandit son sabre face à ses trois adversaires. Jusque-là ils n'avaient pas sortie les leurs. Le premier avait une grosse hache, les deux autres avaient des épées. Ils s'avancèrent vers le Baron, la foule recula, la peur des coups perdus probablement. Utiliser un peu de magie serait fort utile, cela pourrait éliminer un adversaire d'un seul coup, mais avec sa maladie il serait à la merci des deux autres. Le Baron recula soudain, celui qui tenait la hache, était plus lent à le suivre que les deux autres.

 

Il courut alors entre les deux premiers aussi vite que possible et sauta pour attraper la tête du plus lent et l'éclater contre son genou. Un de moins pour quelques instant... Pendant qu'il se tordait de douleur au sol, le vrais combat débuta. Seul contre deux il fit de son mieux pour parer les coups. Il ne voulait pas les tuer, lui en laisseraient-ils l'opportunité ? Les deux guerriers ne faisaient pas dans la dentelle, leur coups visaient clairement à l'éliminer.

 

Il du se contraindre et ne retint plus ses forces. L'ardeur au combat et la brutalité des coups assénées mettaient à mal le Baron, ils pensèrent ainsi avoir avec grande facilité le dessus sur cet inconnu venu troubler leur petite fête. C'était sans compter sur l'agilité de ce dernier, malgré la fatigue, il en feinta un pour mettre hors d'état de nuire le second en lui enfonçant son sabre droit dans le bras. Un second de moins ! Mais le dernier valide arrivait trop vite, il n'y avait plus qu'une solution...

 

Dans un cris de douleur figeant le sang des hommes, glaçant le cœur des femmes, le Baroncrapo leva le bras, serra le poing, et utilisa toute sa puissance de mage pour soulever terre et pierres afin d'ensevelir son assaillant. Le spectacle calma tout le monde, plus un bruit ne se fit entendre. À demi effondré, se servant de son sabre pour se tenir debout, les yeux injectés de sang et crachant en toussotant du sang, il ne vit pas derrière lui arriver une grosse hache... 

 

« _ Tu te ramollis, Baron ! »

 

Cette voix... C'est... Il se retourna pour voir Alinaë tenant droite et sans trembler sa grande épée coupant dans sa course la hache de son adversaire. Avant de reprendre la conversation, elle surenchérit en frappant du plat de son arme la tête du guerrier qui s'effondra sans gémir.

 

« _ Que fais-tu par ici ?

 

_ Nous sommes venues pour te voir, et t'entretenir d'un problème...

 

_ Nous ? Je vois... Allons à mon auberge, nous serons plus tranquilles pour parler.

 

 _ Elles nous y attendent déjà ! »

 

 

Elle aida le BaronCrapo à se relever, il lui faudrait quelques heures pour être remis d'aplomb. Il la stoppa et se retourna vers la victime des trois guerriers.

 

1 – Il faut qu'il aille ramasser les restes.

 

2 – C'est bon, il est sauvé qu'il se démerde. 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 21:21

La nature pourvoit au bien être de toutes ses créatures : Nourriture, défense, et soin. Les maux lui appartiennent comme tout antidotes leur faisant barrière. Le fragile équilibre des forces est ainsi maintenu. Le dard de la petite abeille éliminera les faibles qui n'ont ni les défenses naturelles appropriés ni la capacité à palier par diverses médecines leur fragilité. Tout est pourtant là, au grand jour, encore faut-il le voir, le savoir...

BaronCrapo en Ensulsis – Chapitre 1 : L'érudit des hautes plaines.

 

Au domicile du Dr Rosamulde, spécialiste incontesté en haute magie et médecine des corps et esprits, le BaronCrapo attendait dans une sorte de vestibule son occulte auscultation. Il n'y avait pas grand-chose à faire, dans ce sobre décors. Divers tableaux aux murs dont on a vite fait le tour, pour seuls meubles des chaises. « Ils auraient pu prévoir des livres », se dit le Baron qui attendait là depuis plus d'une heure, seul. Une jeune femme entra, et fit signe au Baron de venir la rejoindre. Devant une telle invitation il ne se fit pas prier.

Le cabinet du Dr Rosamulde était splendide. Une coupole pour plafond à plusieurs mètres de haut, des murs recouvert par plusieurs milliers d'ouvrages de toutes sortes. Les honoraires étaient fidèle à la luxueuse décoration. C'était un homme sans age au visage rond caché par une riche barbe grise. Assit derrière un grand bureau couvert d'objets incongrus, il dévisageait le Baron, puis il se tourna vers son assistante.

 

« _ Mademoiselle Vigillia, quel genre d'homme m'avez-vous fait rentrer là ?

 

_ Il se fait appeler BaronCrapo, d'après ce qu'il m'a dit, et souhaite vos lumières sur son mal.

 

_ BaronCrapo dites-vous... Cela m'est familier... De quel mal souffre-t-il ce jeune homme ?

 

_ Il court beaucoup d'histoire sur cet homme. Instigateur du mouvement des Vindicatrices, destructeur du Chaos... Rien n'est avéré. Il souffre d'un dysfonctionnement incongru, lorsqu'il utilise la magie son corps semble faire un rejet.

 

_ Hum... Intéressant... Venez jeune homme, il est temps que je vous observe de près. »

 

Le Baron était resté attentif et silencieux lors de leur discussion. Il se leva et suivit le docteur et son assistante. Il dut quitter la plupart de ses vêtements sous le regard désintéressé de Vigillia, puis il s'assit sur une table molletonnée. Rosamulde débuta par des palpations sur certain point du corps, fronçant les sourcils il sortit des appareils que le Baron n'avait jamais vus. L'auscultation se fit dans le plus grand des silences. Parfois les grommellements du docteur l'interrompaient. La séance dura plus d'une heure. Allongé, debout, couché, faire un tour sur sois-même. Le Baron se cru comme un chien savant qui se doit de faire des tours. Il se rhabilla et le docteur prit enfin la parole :

 

« _ Je n'ai jamais vu cela... De cette cicatrice le long du torse, on pourrait croire que votre peau n'est qu'un costume que vous avez un jour ôté à tous vos points d'énergie bloqué dans votre corps. Quelle sombre magie avez-vous bien pu utilisé pour en obtenir un tel résultat ?

 

_ Une des plus ancienne existante...

 

_ Les anciennes pratiques interdites ? Quelle inconscience ! Si tout les ouvrages en faisant référence ont été détruit, ce n'est pas pour rien. Je ne suis pas à même de vous aider.

 

_ Il n'existe donc aucun remède, vous étiez mon dernier espoir...

 

_ Ce n'est pas ce que je dis jeune homme ! Une étrange énergie émane de vous, de mémoire de chercheur jamais de telles données n'ont été recueillit. Je pourrais chercher pendant des années et ne rien trouver pour vous aider. Cependant, revenez demain, je vous donnerais l'adresse du spécialiste de l'ancienne magie d'Ensulsis !

 

_ Ensulsis ?

 

_ Vous ne savez donc pas que toutes sciences est issue des mythiques terres d'Ensulsis ? Surtout la magie... »

 

 

Le Baron quitta le cabinet empli de questions sans réponse. Les explications du docteur comblaient quelques vides dans ses recherches, mais en créaient bien plus. Ensulsis serait la terre d'origine, un continent ou une île dont on a oublié le chemin. Ceux qui s'y sont rendu, n'en sont jamais revenu. Peut-être que là-bas se trouve la solution... Les pensées du Baron furent vite interrompues par des cris. Non loin de là des badauds c'étaient attroupé autour de ce qui ressemblait à une rixe.

 

1 – Le BaronCrapo s'en mêle.

2 – Il s'en contre fout.

 

 

 

 

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