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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 22:58

Merci à tout le monde !! L'aventure continue dans ce troisième chapitre...

 

Chapitre 3 : Le Secret de Vigillia

 

 

L'auberge du camps était vétuste, mal entretenu. Les visiteurs semblaient bien rare tant la région ne valorisait pas son tourisme. Le BaronCrapo interpella l'aubergiste pour se renseigner sur l'érudit. Il eut très vite les renseignement et on lui conseilla de ne s'y rendre que le lendemain, il faut éviter de voyager en montagne la nuit, c'est dangereux...

 

« _ Même les mineurs ne sortent plus la nuit !

 

_ À quoi est-ce dû ? Ils sont pourtant réputé pour leur courage ?

 

_ Ces derniers mois on ne compte plus les agressions, un ours géant dit-on ! Mais personne ne l'a vraiment vu. Les battus n'ont rien données... Mais n'ayez crainte nous n'auront bientôt plus ce problème.

 

_ L'hiver est encore bien loin...

 

_ Certes messire, mais nous avons loué, pour une petite fortune, un corps d'élite ! De bien belles femmes du reste...

 

_ Vous m'intriguez aubergiste...

 

_ Les mineurs ont mandaté pas moins que le BaronCrapo et ses Vindicatrices ! J'vais pas vous mentir ça nous a couté bien cher, j'ai même du mettre dans la cagnotte.

 

_ Oh, pas moins que ça... Et sont-ils efficaces ?

 

_ Pour sûr, ils sont célèbre ! Deux jours qu'ils sont là-haut, ils vont plus tarder à revenir.

 

_ Je l'espère pour eux... Combien de lit avez-vous de disponible ?

 

_ 3 chambres doubles, les autres sont insalubre et me servent d'entrepôt.

 

_ Nous allons prendre les trois ! »

 

La nuit était tombée. L'aubergiste avait préparer un copieux dîner. Tout le monde au village cultive son carré de terre, il y a grande abondance en légume. Seule Vigillia afficha son mécontentement de l'absence de viande. Tout le monde alla se couché tôt...

 

Au petit matin il fût décidé de se séparer en deux groupes, le premier partant à le recherche de l'érudit, le second chargé de repérer les escrocs. Le Baron pensait qu'ils devaient ne pas être trop loin, cherchant le moyen de tromper les villageois affin de récolter la récompense. Il partit avec Vigillia qui s'était montrée assez insistante pour le suivre et rencontrer l'érudit, prétextant qu'elle était là pour ça.

 

Méllia avait demandé à rester à l'auberge, elle ne se sentait pas d'attaque et préférait se reposer. Il s'agissait de repérage, il n'était pas utile d'y aller à trois. Alinaë et Ciny, au soleil de midi, après une matinée sans pause à suivre la piste, entendirent des hennissements. Elles descendirent de leur chevaux, et continuèrent à pied, en dehors du sentier. Restant bien à couvert, elles avancèrent prudemment.

 

« _ Derrière ce rocher... Pas un bruit...

 

_ Oui... C'est étrange... Il n'y pas de garde...

 

_ Ce n'est qu'une bande d'usurpateurs, ils ne sont pas entraîné.

 

_ Possible... »

 

Bien à l'abri des regards, elles commencèrent à repérer un peu les lieux. Ciny, eut une étrange impression et sortit de sa cachette. Alinaë furieuse lui fit signe de revenir se cacher.

 

« _ C'est inutile... Il n'y a plus personne ici... Plus personne de vivant... »

 

Alinaë s'approcha à son tour et comprit la stupeur de sa sœur. Après les chevaux attaché au même arbre, un campement de fortune, dévasté, plusieurs corps gisaient là couvert de sang et parfois démembrés. Elles se rendirent sur place, ce n'était pas la première fois qu'elles voyaient un tel massacre. Les charognards avaient débuté leur œuvre, elles observèrent un peu tout mais il fallait penser aussi aux corps, elles ne pouvait pas les laisser ainsi. Elles prirent une grande respiration et les mirent ensemble. Du bois, de l'herbe sèche... Alinaë alluma une torche et mit le feu.

 

Le feu prit très vite, elle restèrent quelques instants, priant, se souvenant d'un bien pire moment où c'est les gens de leur village, qu'elles durent voir partir en cendre... De ce qu'elles ont pu voir, la bête qui les a massacré était un ours bien plus grand que la moyenne, avec une force et une rapidité prodigieuse. Des combats il y en a eu. Sept corps, que des femmes, il manque donc au moins leur chef pour concorder avec les informations recueillies jusqu'à présent. Elle fouillèrent un peu partout, et finirent par découvrir des traces de pas et de sang, deux fuyards en direction de la montagne.

 

« _ On vas devoir laisser les chevaux ici, ça monte trop pour eux.

 

_ Ali, tu penses qu'on les retrouvera vivant ?

 

_ Je l'espère, on est quand même venu pour leur mettre nous même une raclée.

 

_ Tu ne penses pas qu'on devrait le prévenir avant de monter ? »

 

Vigillia était restée très silencieuse durant tout le voyage. La cabane de l'érudit était très éloignée du village, il n'y avait pas vraiment de chemin menant là bas. La cabane se trouvait sur un plateau, à flan de montagne, il fallait passer par un chemin de 50 cm de large sur près d'un kilomètre pour y parvenir. Une fois franchit, le Baron s'arrêta...

 

« _ Depuis qu'on est arrivé au village, tu es bien plus silencieuse que d'habitude, ai-je quelque chose à savoir avant de rentrer dans cette bicoque ? »

 

Vigillia, surprise, ne su trop que répondre. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il se rende compte que quoi que ce soit. Elle n'avait plus le choix, il devait savoir...

 

La suite au prochain épisode ! Comme vous le remarquez les incidences des votes que vous faites ne seront plus forcément immédiat.

 

1 – Alinaë et Ciny suivent la piste des fuyards

2 – Elles vont faire leur rapport au Baron avant de faire d'la merde.

 

 

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 20:57

[Assez de votes pour me décider, ça c'est joué à un cheveu ! Merci à vous. Suite et fin de ce second chapitre...]

 

Le cheval de Méllia avait parcouru de nombreuses lieues avant de s'arrêter de lui même pour une nuit de repos. En se couchant Méllia toujours inconsciente roula au sol et sous la protection de sa poupée resta endormie à reprendre des forces. Au matin, elle s'éveilla crachant encore de la terre. Elle en eut des relents toute la journée. Elle reprit la route, raccommodant sa petite héroïne.

 

Ce combat l'avait épuisée, elle savait que son jeune age était encore un frein à ses réelles possibilités. L'utilisation de la magie nécessitait plus que des aptitudes et de l'entraînement. Il fallait dosé chaque effort. Elle songea alors aux paroles du BaronCrapo lors des entraînements à leurs cabanes...

 

« _ Méllia, tu choisis toujours la puissance ! C'est une grave erreur. Si ton adversaire pare ou résiste à une attaque, il sera à même de prendre le dessus du combat. Comment t'expliquer... Viens nous allons faire un petit exercice. Tu vas courir aussi vite que tu peux vers la rivière, ne relâche pas tes forces jusqu'à ton arrivé là bas. Je t'y suivrais à mon propre rythme.

 

_ Le premier arrivé gagne ?

 

_ Non, Nous ferons un petit duel d'eau à la rivière, nous verrons qui gagnera ! »

 

Elle fit un signe de tête approbateur, elle n'était pas du genre bavarde déjà à cette époque. Elle se mit à courir, vite, évitant les obstacles à toutes allures. Frôler un arbre sur la droite, sauter au dessus d'une racine à la surface du sol, elle donna tout ce qu'elle avait. Son cœur battait, sa respiration s'accélérait. Bien avant la rivière elle faiblit, mais elle avait toujours suivit le Baron en ce qui concernait les cours. Sa volonté l'entraîna à la rivière où sur la berge elle s'effondra haletante sur un lit de feuille morte. Moins d'une minutes après, il arriva en petite foulée...

 

« _ Tu n'as pas l'air bien, es-tu prêtes ? »

 

C'est le nez dans les feuilles qu'elle répondit en grognant, mais elle se leva, épuisée.

 

« _ Bien, tu es encore debout ! Allons-y... »

 

Le Baron fit un geste et projeta de l'eau vers Méllia, elle aurait voulu faire de même mais rien... Impossible de se concentrer sur sa magie, son corps n'était pas remis de la course, elle prit l'eau de pleine face et tomba en arrière. Il vint vers elle pour l'aider à se relever.

 

« _ As-tu compris la leçon ?

 

_ Oui, je crois... Si je m'épuise trop vite, je ne peu plus rien faire. Il ne faut plus que je mette toute ma force dans un seul coup... »

 

Elle n'oublia pas cette leçon ni le rhume qu'elle attrapa ce jour-là. Elle n'avait eu de cesse de s'entraîner, de se concentrer, de forger son corps et son esprit à une grande discipline. Mais cela ne suffisait pas, l'immaturité de son enveloppe corporel en pleine croissance était un frein permanent. Ramassol aurait pu gagner, il s'en est fallu d'un cheveux, cela ne devait pas se reproduire. Le reste du trajet elle le passa à s'entraîner...

 

Plus loin, sur une autre route...

 

« _ Je goute la première et si c'est bon je te le dirais.

 

_ D'accord... » acquiesça fébrilement Cyni.

 

Alinaë croqua sans trop se poser de question, tout ce boulot à plusieurs mètres du sol l'avait affamée. En mâchant, elle fit une drôle de tête ce qui inquiéta Cyni, puis sourit.

 

« _ C'est très bon, acidulé au début mais très sucrée ! J'en fini la moitié et tu termines. »

 

Elle tendit le fruit, Cyni allait le porter à sa bouche lorsque derrière elle, elle entendit sa sœur s'écrouler.

 

« _ Ali ? ALIIII !!! »

 

La ferme de Timouille était en vue. Elle couru la chercher.

 

« _ Timouille !! Timouille !!

 

_ Oh, tu es de retour ! Si vous saviez, si vous saviez, j'ai eu peur que vous ne reveniez ! Mais où est donc ton panier ?

 

_ Auprès de ma soeur qui a gouté une quédouille, elle s'est effondrée.

 

_ Ah mais quelle idée, si vous saviez si vous saviez. Allons vite la ramener au chaud. »

 

Nigourdin, la jambe ficelée à des planches de bois était affalé sur des coussins près de la cheminée où un feu naissant annonçait une soirée un peu froide. Alinaë fut allongé dans le lit des époux après que les draps furent changés. Timouille malgré une certaine pauvreté, sait recevoir les voyageurs, surtout ceux qui l'ont aidé à avoir un semblant de récolte.

 

Elle rassura Cyni, les quédouilles, ont des effets variés sur les gens qui en goutent. Cela débute toujours pas un sommeil long mais reposant. Suivit de colique et de vomissement durant parfois plusieurs jours. En de très rares cas des effets étranges apparaissent dans les semaines qui suivent, luminescence de la peau, perceptions exacerbées, augmentation de la puissance magique, etc... C'est d'ailleurs le travail des alchimistes sur ce fruit, séparé un tas d'éléments et concevoir des potions pour tout et rien.

 

Une fois remise, elles repartirent. Alinaë ralentit beaucoup le trajets pour diverses raisons déjà énumérés. C'est après avoir quitté la ville 6 jours plus tôt qu'elles arrivèrent enfin au delà de la foret. Elle virent alors au bout des vastes jardins à flan de colline le village des mineurs de Campebrousse. Elles descendirent de cheval, pour faire le reste du chemin à pied. Ces braves montures sont bien fourbues, cela leur fera le plus grand bien.

 

Du bruit se fit entendre, elles se retournèrent et eurent la joie de voir Méllia arriver, elle semblait un peu ailleurs, mais fut très heureuse de serrer ses sœurs dans ses bras. Alinaë était bien surprise de la voir seule, et la questionna aussitôt. Elle raconta alors son périple, et son étonnement à elle, mais où sont donc le Baroncrapo et Vigillia ? Ali leva un sourcil et dit :

 

« _ Ils sont peut être déjà à l'auberge en train de …

 

_ Ali ! Ce n'est plus le genre de Baron...

 

_ Tu es bien naïve Cyni, tu as bien vu comment il la regardait !

 

_ J'ai surtout vu comment elle le regardait... Il n'a aucune chance. » Ajouta Méllia.

 

Cyni raconta à son tour ce qui c'était passé durant ces six jours, et sortit une quédouille que Timouille lui avait donné pour leur peine, un seul fruit ne semble pas être grand chose mais sa rareté n'est pas anodine. Méllia le regarda avec des grand yeux, elle n'avait jamais voulu tremper dans l'alchimie jusqu'à présent mais les derniers événement l'ont bien fait réfléchir.

 

« _ Vous voulez bien me le donner ? Je voudrais en faire des potions avec !

 

_ Si tu veux... Ali, t'en pense quoi ? Tu voulais le manger ?

 

_ Hum... Non pas trop envie d'en reprendre ! On allait le vendre... Du bruit ? Quelqu'un arrive ! »

 

En effet deux chevaux sortirent des fourrés chevauché par Vigillia et le BaronCrapo. Ils avaient l'air perdu. Alinaë l'interpella :

 

« _ Baron ? Tout va bien ?

 

_ Je... Oui... Non... Combien de temps ?

 

_ Combien de temps quoi ?

 

_ Depuis combien de temps avons nous quitté la ville ?

 

_ Cela fait six jour Baron, t'es sûr que...

 

_ 6 jours... 6 jours... Bon sang c'était pour moi il ya seulement quelques heures... Vigillia vous ?

_ Oui, quelques heures... Nous avons laissé la petite puis nous arrivons ici...

 

_ Je ne suis pas petite... »

 

Le BaronCrapo descendit de cheval, il s'assit sur un rocher et resta pensif. Tout le monde le regardait attendant qu'il sorte un peu de cet état...

 

« _ Non, rien... Rien ne semble différent... Que c'est-il passé durant ces 6 jours... »

 

Le soleil se couchait, l'ombre des montagnes assombrissait les cultures environnantes. Il décida d'aller au village, autant se reposer, il se sentait fatigué. La petite troupe suivit la route vers le village...

 

Fin du second Chapitre.

 

Le choix du jour vous semblera surement un peu simple, mais ne vous y fiez pas les aboutissements auxquels je songe pour l'un ou l'autre sont déterminant !

 

1 – Le fruit sera vendu.

2 – Le fruit sera confié aux bons soins de Méllia.

 

Le chapitre 3 des Aventures du BaronCrapo en Ensulsis s'intitule : Le secret de Vigillia ! Ouais je sais ça vous intrigue ! Merci à tous de me suivre !

 

 

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 18:06

Chap 2 Part 3/4

 

Sans faute, sans faute... Et flop impondérables. On se reprend et la suite c'est de suite :

 

Alinaë et Cyni avaient prit beaucoup d'avance. Leurs montures n'étaient guerre ménagées. Elles avaient bien fait attention d'éviter le chemin le plus court coupant dans la forêt dense, un bucheron leur avait conseillé de prendre un peu plus loin sur la droite, quelques heures de plus pour un trajet bien plus sûr. Arrivée à un petit point d'eau, elles s'arrêtèrent quelques minutes.

 

« _ Ali, je crois qu'il va falloir reposer davantage les chevaux...

 

_ Oui, j'ai vu qu'on avait trop forcé, le mieux serait de changer de monture sur la route, je doute fort qu'on croise un relais... »

 

Le bûcheron croisé plus tôt, passait justement par là en carriole et entendant les demoiselles, ne pu s'empêcher de prodiguer à nouveau quelques bon conseils.

 

« _ Si vous prenez cette direction, il y a une fermette dans une vaste clairière. Nigourdin et sa femme Timouille vous changeront vos montures, je les connais bien de braves gens ! »

 

Elles n'eurent pas d'hésitation, et demandèrent à leurs chevaux un dernier effort avant un long repos bien mérité. Elles ne mirent pas plus de deux heures avant de rejoindre la clairière. Au milieu on trouvait une belle bâtisse de pierre du terroir. C'était étrange de voir cette ferme ici, seule présence humaine. Deux enclos, un avec des gleubis et l'autre avec des chevaux. Une femme s'affairait, elle avait l'air paniquée et stressée. Alinaë descendit la première de cheval et interrogea Timouille.

 

« _ Madame, pourriez-vous nous échanger nos chevaux épuisés par une longue route contre des chevaux plus frais, bien sûr nous vous donnerons un petit plus...

 

_ Si vous saviez si vous saviez... L'argent j'en n'en ai que faire. Si vous saviez si vous saviez... Mon bon Nigourdin mon mari est tombé lors de sa récolte. Si vous saviez si vous saviez... Il est tout cassé de la jambe et la quédouille ça se récolte aujourd'hui ! Pas de main, pas demain ce sera tout moisi ! Si vous saviez si vous saviez...

 

_ Je devines. Si nous vous aidions dans cette récolte, vous nous aideriez ?

 

_ Mais bien sûr que je vous aiderais ! Récolter les fruits c'est pas un travail de jeune fille, si vous saviez. Il faut grimper haut dans les arbres et c'est un travail pour un homme toute la journée durant. Si vous saviez, il ne reste que quelques heures. Où vous allez donc ?

 

_ Nous nous rendons à Campebrousse, le chemin est bien long mais de nouveaux chevaux nous feront gagner beaucoup de temps.

 

_ Campebrousse, si vous saviez, si vous saviez, je vous indiquerais un raccourcis en plus des chevaux si vous arrivez à remplir ces deux gros paniers de quédouille.

 

_ C'est quoi des quédouille ? » Dit alors Cyni.

 

Timouille alla dans la réserve et sortit d'un chiffon un drôle de fruit jaune et vert. Il ressemblait à une grosse poire avec des creux comme des pouces tout autour. Elle expliqua que ces fruits étaient vendu à des alchimistes qui fabriquaient d'incroyables potions avec. Seulement la récolte ne pouvait avoir lieu qu'un jour par an, et on trouvait très peu de quédouiller dans la région. Il fallait aussi savoir que cet arbre poussait sur les hautes branches d'autres arbres. Heureusement qu'elle pouvait leur indiquer le bon coin où les récolter.

 

Cyni se rendit compte en voyant la hauteur des arbres que cette récoltes n'allait pas être de tout repos. La pauvre paysanne était retournée à ses travaux et les deux sœurs se trouvèrent seules face à un bien long travail.

 

« _ Ali, on va devoir grimper tout là haut ?

 

_ Je craint qu'il n'y ait pas d'autre choix. Chacune un arbre et celle qui récolte le plus de fruit fait la cantine ce soir ?

 

_ Je fais toujours les repas...

 

_ Peut-être pas ce soir ! »

 

Efficace dans son escalade, Alinaë grimpa avant même de finir sa phrase. Se rendant compte que son épée l'encombrerait, elle la laissa à plat sur une branche de manière à ce que personne ne l'a voit d'en dessous. Elle détacha l'un des deux sabres et continua son ascension. Avec le grand panier certains passages étaient bien difficiles, mais après quelques temps elle avait enfin en vu un quédouiller. Sur chaque arbre il n'y avait que deux ou trois fruits à récupérer. Le plus dur étant de les attraper sans tomber ou les faire choir. Ensuite plus qu'à descendre et trouver un autre arbre...

 

Ciny n'était pas en reste et regardait de haut, après sa première récolte, sa sœur qui grimpait encore sur l'arbre adjacent. Beaucoup plus svelte et très agile, elle s'apprêtait non pas à descendre mais à passer à l'arbre suivant à l'aide d'une corde et d'une flèche. Elle bandit son arc visant volontairement l'arbre juste après celui où Alinaë récoltait. La flèche siffla.

 

« _ Tu triches Cyni...

 

_ D'où il y avait des règles à respecter ? »

 

Elle fixa la corde, remis son grand arc dans son dos et monta sur la corde, elle avait beaucoup de grâce dans ses déplacement. La corde bougeait parfois beaucoup, jamais sa concentration ne fut brisé et aucuns mouvements inutiles ne fut fait. Le nouvel arbre atteint elle fit sa seconde récolte.

 

La journée se finissait, la nuit tombait. Elles avaient réussit à remplir les paniers qui débordaient de fruit. Cyni après sa récolte avait aidé sa sœur qui trainait, Alinaë serait de corvée pour une fois. Ça promettait d'être particulier. Elle se demandait quel goût pouvaient avoir une quédouille. Et prenant un fruit dans sa main elle dit :

 

« _ Cyni, on goute ?

 

_ Je ne sais pas trop...

 

_ Ça, n'a pas l'air mauvais et l'odeur est plutôt agréable.

 

_ Je... »

 

Le choix du jour :

 

1 – Elles goutent !

2 – Elles ne goutent pas !

 

Bonne semaine ! Les votes seront clos ce mercredi minuit ! Encore merci pour les encouragement toussa toussa !!

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 16:50

[Merci les gens pour vos encouragements et votes ! Toutes mes excuses pour la semaine passé où je fut terrassé par le grand dragon de l'hiver... Bon j'ai choppé la crève quoi !]

 

Chap 2 part 2/4 :

 

Ramassol remonta sur son cheval, les mercenaires s'apprêtèrent à partir à la poursuite du BaronCrapo lorsqu'un événement auquel ils ne s'attendirent pas, attira toute leur attention. Le nuage de poussière s'estompa, laissant apparaître la silhouette de Méllia. Toujours debout, prête à en découdre.

 

« _ Ne m'enterrez pas trop vite...

 

_ Tu es bien tenace... J'ai voulu être gentil, il semblerait que je doives passer aux choses sérieuses. »

 

Ramassol sauta de cheval et fit signe aux autres de s'éloigner. Il voulait en finir vite, sans pour autant la tuer. Méllia n'avait jusqu'à présent pas bougé. Sa capuche pourtant, recouvrait à nouveau sa tête. Elle l'enleva, laissant perplexe les hommes qui la regardaient. Ses cheveux étaient devenu bleu...

 

« _ C'est à cela que tu utilises ta magie ? Teinter tes cheveux ? Ou... Non c'est impossible !

 

_ Vous comprenez trop lentement...  »

 

Il devint rouge et commença à préparer son attaque, il maîtrisait deux éléments, la terre et l'eau. Une de ses plus puissantes attaques nécessitait les deux. Méllia ne se laissait pas impressionné, et laissa tombé un petit rouleau au sol qu'elle enfonça en terre du bout du pied.

 

« _ Ramassol, vous en avez encore pour longtemps ? » Dit le chef en faisant signe à un de ses hommes de pointer son arbalète dans le dos de Méllia.

 

Le mage était concentré et ne fit pas attention à ce que tramait le mercenaire. Jamais il n'aurait apprécié ce genre de méthode, malgré ses choix d'employeurs, il avait un minimum d'honneur. L'arbalète fit son cliquetis, et le carreau se dirigea droit vers la nuque de l'enfant.

 

«  _ Tsss... Misérable... » Dit Méllia toujours aussi concentrée.

 

Ses cheveux bougèrent un peu avant qu'elle n'apparaissent racontèrent certains. Car la plupart se souvenir que de l'inattendu. Alors qu'ils retenaient leur souffle pensant voir cette pointe traversée de part en part le cou de la petite, quelque chose jaillit du sol à toute vitesse en criant. Tout le monde se regarda, mais qu'est ce qui a pu stopper ce carreau ? Ramassol était blême. Il regardait cette poupée chiffon sourire avec la tête transpercée.

 

« _ Invocatrice... Tu maîtrises donc cela...

 

_ Entre autre chose...

 

_ La maîtresse est très forte !

 

_ Occupe-toi d'eux... »

 

La stupeur figea les soldats, une poupée qui parle et se meut seule. Construite simplement, vêtu d'un vêtement de plage bleu de deux pièces, un bracelet coquillage autour du poignet et une étoile de mer rouge dans ses cheveux bleus. Les chevaux s'énervèrent, mais personne n'eut le temps de réagir. La poupée sauta vers le soldat à l'arbalète et lui boucha les oreilles. Il hurla et tomba de cheval. Deux mercenaires s'enfuirent au galop alors qu'un par un leur camarade tombaient incapable de lutter contre une petite poupée.

Ramassol avait fini sa préparation et c'est une vague de boue qu'il fit surgir du sol et envoya sur Méllia. Des goutes de sueur perlaient sur son front, il concentrait toute son énergie sur ce puissant sort mêlant magie de l'eau et de terre. Les hommes avaient beau tomber les uns après les autres autour de lui, il savait bien qu'une fois la fille vaincu la poupée ne serait plus qu'un vulgaire assemblage de tissus. Le chef fut le dernier à tomber non sans avoir tranché le bras de cette maudite poupée chiffon qui s'effondra à son tour. Le mage ne relâchât pas la pression, encore quelques secondes pour être sûr...

 

Non loin de là...

 

« _ Vigillia ? Où êtes vous donc passé ? »

 

Nul réponse à ses mots. Le Baron descendit de cheval, pour inspecter un peu mieux la scène. Il s'agenouilla à l'endroit où elle aurait dû tomber, rien... Pas la moindre trace de chute au sol... Il se releva, sa tête se mit à tourner et...

Dans la foret silencieuse, deux chevaux se promenèrent alors, cherchant une sortie dans un labyrinthe tortueux de grands pins. Leur seul réconfort était d'être deux, mais l'un disparu, puis l'autre...

 

« _ Non c'est impossible, elle ne peut pas... Non ! »

 

Ramassol avait tord, elle pouvait. De toute sa puissance Méllia explosa le cercueil de boue éclaboussant hommes et chevaux par litre entier. Rien ne laissait chez elle transparaître une quelconque souffrance. Le mage, épuisé, avait déjà mis un genoux à terre, il la regarda et dit avant de s'effondrer :

 

« _ Aujourd'hui c'est un genoux que tu me met à terre, demain ce seront les tiens que je clouerais au sol ! »

 

Méllia secoua la tête, s'approcha de lui, sortit son bâton et lui en colla une bonne sur le crâne. Elle mit sa poupée sur son cheval, prenant soin de mettre le bras coupé de celle-ci dans sa poche et monta.

 

« _ Merci Maîtresse, tu es si forte, il n'aurait jamais pu te vaincre...

 

_ Et pourtant... Je... »

 

Dans un dernier souffle elle s'effondra sur son cheval, épuisée, de la boue s'écoula lentement de sa bouche et de son nez...

 

1 – Elle tombe de cheval.

2 – Elle ne tombe pas de cheval !

 

 

 Ce n'est pas le choix du siècle je l'avoue, les idées me manquent parfois. À la semaine prochaine, sans faute !

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 21:26

Le premier chapitre vous a plu ? Vous en voulez encore ? J'entends d'ici vos joyeux cris acclamant la suite. Merci pour les lectures, le vote et les partages ! En avant pour la suite où vous avez choisis de voir combattre la jeune Méllia...

 

Chapitre 2 : Six jours.

 

Part. 1 / 4 :

 

Encerclé par une dizaine d'homme le Baron et ses deux accompagnatrices prirent le temps de discuter à voix basses. Le chef des mercenaires irrité, prit à nouveau la parole :

 

« _ Combien de temps allez-vous encore vous moquer ! Descendez de vos chevaux et rendez-vous sans faire d'histoires !

 

_ Veuillez nous excuser, nous en avons finit ! »

 

Méllia descendit de cheval et se dirigea vers le chef. L'attention de tous était porté sur cette gosse qui semblait vouloir affronter à elle seule tous ces hommes. Le Baron suivit de Vigillia profitèrent de ces secondes de répit pour s'enfuir au galop.

 

« _ Rattrapez-les ! Vite !!

 

_ Vous n'en ferez rien ! » Répondit Méllia avec grande assurance.

 

Vilgillia était sceptique, une décision bien trop vite prise. Le Baron quand à lui semblait serin.

 

« _ Ils ne nous poursuivent pas... Êtes-vous sûr que l'enfant s'en sortira ?

 

_ Ne la sous estimez pas, elle s'en sortira très bien ! Sans compter que j'ai l'honneur de me retrouver seul avec vous, ce n'est pas pour me déplaire.

 

_ N'avez-vous donc pas sentis la présence d'un...

 

_ Nous l'avons tous remarqué, pourquoi croyez-vous que Méllia ait tant insisté. Alors, dites-moi, c'est un bien long voyage, j'espère que vous n'avez pas d'attaches sentimentales, la distance...

 

S'éloignant de plus en plus ils étaient irrattrapable dans l'immédiat. Les mercenaires semblaient désemparés, aucun d'entre eux n'avaient réellement envie de frapper une enfant.

 

« _ Ils se moque de nous... Laissons-là l'enfant, poursuivons-les !

 

_ J'ai dis... Vous n'en ferez rien ! Battez-vous pleutres ! »

 

En disant ces mots, Méllia ôta lentement sa capuche. Sa cape malgré l'absence de vent semblait onduler dans l'air. Derrière le chef, un des mercenaires, discret jusqu'à présent, fit avancé son cheval près du chef et chuchota... Le chef reprit la parole :

 

« _ Je m'attendais à devoir affronter de la magie, j'ai à mes côté celui qui va te mettre une bonne fessé gamine !

 

_ Je... Ne... Suis... Pas... Une... GAMINE !! »

 

En spirale autour d'elle une brise se leva, gagnant en puissance et envoyant de la poussière tout autour. Les chevaux se stressèrent, certain des cavaliers reculèrent. Celui qui était en recul, descendit et fit signe a son chef qu'il n'en aurait pas pour longtemps...

 

« _ Pour ton âge tu sembles avoir de la ressource, une bonne lignée n'est-ce pas ? Avant de te donner une leçon, je vais me présenter. Je suis le grand mage Ramassol, et toi qui es-tu ?

 

_ Je suis celle qui te mettra à terre, Méllia, fille du BaronCrapo et digne Vindicatrices !

 

_ Tien donc, encore cet homme... Voilà quelques années que je n'avais eu vent... Mais tout à l'heure ? Voilà qui n'est pas pour me déplaire... »

 

Seul les hennissements des chevaux trahissaient le silence. Les deux adversaires s'observaient, Ramassol tourna sur lui même en poussant un cris et lança sur méllia une boule d'énergie bleuté qui explosa dans une nuages de poussière.

 

« _ C'est fini, nous pouvons partir... »

 

Quelques lieues plus loin, le Baron et Vigillia entendirent l'explosion. Ils se retournèrent et virent la colonne de poussière.

 

« _ Messire Baron, j'espère que vous n'aurez pas à regretter votre choix.

 

_ Un duel qui débute dans la poussière, finit dans la boue, éloignons nous encore avant d'être éclaboussés. »

 

Ils avaient ralenti leurs chevaux et pénétraient dans une vaste forêt de pins. Dans ces méandres de pilier de bois, il n'était pas évident de garder le bon chemin. Nulle pistes. Faire le tour ferait perdre une journée ou deux, c'était bien de trop. Le Baron d'un air inquiet regarda Vigillia et lui dit :

 

« _ Tu entends ?

 

_ J'entends que l'on se tutoie maintenant ?

 

_ Le silence... Pas d'oiseau... Pas un bruit... Ce silence est pesant...

 

_ Oui c'est... »

 

Elle ne pu finir sa phrase et tomba de cheval, comme prise d'un lourd sommeil. Le Baron ne comprit pas, regardant de droite et de gauche, rien... Vigillia ? Disparue !

 

 

Méllia est elle morte ? Qu'est devenue Vigillia ? Que va faire le Baron ?

 

Vous aurez peut-être quelque réponse en suivant le prochain épisode des aventures du BaronCrapo !

 

N'oubliez pas de voter pour la suite :

 

1 – Le Baron s'éloigne au plus vite !

2 – Le Baron reste !

 

 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 21:55

Merci pour vos votes, par votre faute le héros va avoir des yeux de lapin... S'pas cool !

 

Chap. 1 – Part 4 / 4 :

 

Le Baron poussa un grand soupir. Il se leva, poussant à son passage les joyeux fêtards qui remplissent la taverne de l'auberge tous les soirs. Une fois dehors il vit courir au loin les filles parties précipitamment à droite de l'auberge. Il regarda dans leur direction puis prit à gauche. Il s'arrêta devant une ruelle jouxtantl'auberge et l'emprunta. S'adossant au mur il dit :

 

« _ T'aurais pu me blesser... Ma jolie SourieA... »

 

Une voix féminine, dans la nuit, répondit avant qu'il n'en dise d'avantage :

 

« _ ...Cela eut été du gâchis mon Baron... »

 

Venu d'au-dessus de lui, un visage qu'il connaissait bien apparut devant lui. C'est une bien étrange façon d'embrasser, se mit-il à penser. Les yeux de cette femme plongeaient dans les siens, puis ses lèvres s'approchaient de celles du Baron, d'un léger coup de langue elle les effleura avant de sauter au sol sans bruit et de lui faire face. Cette femme... Une des rares qui fasse autant d'effet au BaronCrapo, sans nul doute sa plus grande faiblesse.

 

« _ Mon Baron, tu cours un grand danger en restant en ville, ceux qui m'ont payé veulent ta tête pour ce que tu as infligé à leurs soldats. Mais moi ta tête, je la trouve très bien où elle se trouve ». Dit-elle en caressant la joue du Baron.  

 

 Il commença à passer sa main autour de la taille de la jeune femme. Celle-ci se laissa attirer.

 

« _ Demain je partirais, c'est promis, en attendant que dirais-tu de...

 

_ Il est bien tard pour une jeune femme comme moi, ce quartier est un peu mal famé. »

 

Partant dans la nuit avec une agilité féline elle disparut en quelques instant du champ de vision du Baron qui poussa son second soupir de la soirée.

 

« _ Bon sang quelle femme... »

 

Le reste de la nuit se passa sans encombre, Alinaë et Ciny rentrèrent assez vite de leur chasse nocturne. Tout le monde se coucha après encore quelques verres et discussions joyeuses. À l'aube c'est Méllia qui réveilla tout le monde, un peu furieuse d'avoir à autant insister auprès de tout le monde, râlant sur leurs lenteurs matinales.

 

Baron et Méllia, ayant pris congé des autres, s'en allèrent voir le Dr Rosamulde en ville. Il était déjà plus de midi quand ils sonnèrent à la porte. Mademoiselle Vigillia était là, dans une tenue de soubrette, le Baron sourit, pas elle. Le Docteur les accueillit de suite, nulle attente ce coup-ci.

 

« _ Mon cher Baron comment vous portez-vous ? J'ai entendu vos ennuis, pas de blessures graves j'espère ? Vous ne devez pas forcer sur la magie dans votre état ! Mais qui donc est cette petite qui vous accompagne... »

 

Méllia lança un regard sévère vers Rosamulde. Il remarqua de suite une force incroyable qui se dégageait de cette petite. Il préféra poursuivre.

 

 « _ Celui qu'on appelle l'Érudit des Hautes Plaines, vous le trouverez au Mont Macific, il a construit sa cahute près du camp des mineurs, c'est à 6 jours de cheval d'ici, au nord-est.

 

_ Le camp des mineurs... Est-ce loin d'un village qui se nommerait Campebrousse ?

 

_ Quelle coïncidence, c'est ainsi que se nomme le camp des mineurs. Connaissez-vous donc déjà ce lieu ?

 

_ Un heureux hasard... Je dois m'y rendre pour affaire rien de plus. Vous pensez que cet érudit pourra m'aider ?

 

 

_ Si lui ne le peut... Qui le pourrait... Monsieur, j'ai une faveur à vous demander, voyez-vous ma servante et secrétaire Mlle Vigillia m'a fait la faveur d'accepter de vous accompagner afin de faire le voyage jusqu'à Ensulsis. Je suis un vieil homme curieux mais peu téméraire... 

 

 _ Je comprend, sait-elle que ce voyage sera peut-être sans retour ?

 

_ Je l'ai déjà accepté et m'y suis préparée Monsieur du Crapo ! »

 

Elle venait de faire irruption dans la pièce, habillée comme une aventurière. Un fouet attaché à sa ceinture, une jupe de toile blanche coupée en biais, laissant son genou droit visible, une paire de bottine de cuir, un chemisier assortis à sa jupe, une veste en toile marron et un chapeau laissant ses cheveux libres. Elle jeta son gros sac au sol.

 

« _ Hum... C'est décidé, nous partons ! Mlle Vigillia, soyez la bienvenue ! »

 

 

Le docteur versa une larme à leur départ et leur souhaita moult fois bonne chance. Il n'avait pas l'intention de rester seul, l'après-midi même il recevrait quelques prétendantes pour la remplacer.  

 

 Le Baron pris soin de tout les frais, un cheval supplémentaire n'entamerait rien à son budget, de même que la nourriture. Tout trois partirent. Ils sortirent du village et parcoururent quelques lieux sans encombre, mais le calme n'est qu'un ami de passage.

 

Une dizaines d'hommes à cheval eux aussi, firent irruption. Ils encerclèrent, le petit groupe sans que personne n'eût pu réagir. Celui qui semblait diriger la troupe s'avança et dit :

 

« _ C'est vous le BaronCrapo qui avez mis à mal trois de mes hommes avec votre amie ? C'est pas cette gamine quand même ? » . Il regarda Méllia.

 

« _ Baron, est-ce que tu permets que la Gamine s'en charge ?

 

_ T'es bien sûre de toi ?

 

_ Attendez ! Je peux m'en charger ». Dit soudain Vigillia le ourire aux lèvres. »

 

Le chef des bandits ne comprit pas trop ce qui se passait. Le Baron apprécia le sourire de Vigillia, c'est la première fois qu'il le voyait.

 

_ Bon... On fait quoi on tire à la courte paille laquelle de vous deux s'en occupe ? »   

 

Était-ce là le seul accroc qu'ils rencontreront dans leur avancée ou cela n'est qu'un hors d'œuvre comparé à ce qui les attends sur les 6 jours de route pour rejoindre le mystérieux Érudit des Hautes plaines ?

 

Vous le saurez en lisant le prochain chapitre des Aventures du BaronCrapo et des Vindicatrices ! Chapitre 2 : Six Jours.

 

Comme vous l'aurez compris ce premier chapitre est terminé. La première partie du second sortira vendredi prochain. Et n'oubliez pas vous devez choisir :

 

1 – Méllia combat les bandits.

2 – Vigillia combat les bandits.

 

Quelle sera votre championne...

 

 

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 18:07

Merci Merci pour les votes !! Et merci à ceux qui m'envoient des corrections, je vais dès que possible éditer les fautes. Vous avez décidé de laisser le pauvre bougre au sol, tant pis, ce n'est pas aujourd'hui que vous découvrirez son identité... La suite ? Tout de suite !

 

Chap 1 _ Part : 3 / 4

 

Le Baron se retourna vers la pauvre victime au sol, mais à bout de force il d'évanouit. Alinaë sentit un poids sur son bras, elle ne comprit pas qu'il tentait de la faire se retourner pour s'occuper de l'autre... Elle le souleva et le porta par dessus ses épaules, comme un gibier le matin chassé. Les riverains s'occupaient de faire le ménage, loin d'aider les fauteurs de troubles ils leurs faisaient les poches et prenaient leurs armes.

 

Quelques heures plus tard il se réveilla dans la chambre d'auberge qu'il avait loué pour la semaine. Il était seul. Quelques minutes lui suffirent pour se remémorer sa petite journée et descendre pour aller voir les filles qui devaient l'attendre. Il y avait beaucoup de monde ce soir là, une ambiance bruyante et joyeuse peu propice aux confessions du coin de l'oreille. Les filles attendaient sur une table, leur discussion semblait houleuse. Toutes les trois, voilà des mois qu'ils ne s'étaient pas réunis. Alinaë braillait en buvant bien trop de bière, Ciny silencieuse bricolait son arbalète à main, et Méllia en plein début d'adolescence nourrissait le débat de toutes son insolence.

 

Il arriva près de la table, souriant, d'un grand calme comme à son habitude devant les filles. Ciny arrêta toute activité pour lui sauter dans les bras, des trois c'est bien la seule à étaler ses sentiments au Baron qu'elles considèrent toutes pourtant comme un père. Méllia était bien contente aussi, mais sa carapace de cynisme de retenue semblait encore trop dure à percer. Les retrouvailles et questions d'usage passés, Alinaë en vint au fait :

 

« _ Baron, depuis quelques temps un groupe tente de se faire passer pour des Vindicatrices. Ils font payer une fortune aux gens pour les aider, mais ils font bien plus de dégât qu'autre chose en se vendant au plus offrant. À leur tête un mage, on me l'a décrit comme puissant et bedonnant, très loin de te ressembler. Le groupe serait constitué d'une dizaine de guerrières. Il y a quelques jours nous avons traversé un village qu'elles ont dévasté pour le compte d'un seigneur peu scrupuleux. Elles salissent notre image, il faut agir !

 

_ C'est en effet très ennuyeux... J'ai encore un peu à faire ici, vous pensez pouvoir commencer sans moi ?

 

_ Attends, voici une carte, tu vois là c'est le village, compte quatre jours à cheval. D'après les informations, c'est vers le nord qu'elles ont pris la route, vers les montagnes. Nous t'attendrons au village de Campebrousse si tout va bien, dans le pire des cas tu auras un message que je laisserais à l'auberge. Tu penses en avoir pour longtemps ici ?

 

_ Encore une petite journée, grand maximum, vous n'aurez pas beaucoup à m'attendre. Je vais cependant avoir besoin que Méllia reste avec moi. »

 

Méllia regarda le Baroncrapo les yeux remplis de curiosité et dit :

 

« _ Qu'est ce que j'aurai à faire ?

 

_ Rien, à priori... C'est une simple sécurité... Je doute que les gars qu'on a mit hors service tantôt en restent là... Mais t'inquiète pas on aura sans doute aucun souci. » Ajouta-t-il avec un grand sourire.

 

Elles connaissaient toute trois la méfiance parfois maladive qu'il développait lorsque tout ne tournait pas rond. Il était rare que sa prudence ne soit pas récompensée. Méllia quitta la table.

 

« _ Je vais me reposer. » Dit-elle simplement.

 

Alinaë et Ciny se tournèrent vers le Baron qui acquiesça d'un signe de tête. Aucun d'eux n'était dupe, le petite consciencieuse allait se préparer à toutes éventualités.

 

« _ Avant de prendre congé, il faut que je vous annonce quelque chose... »

 

Les deux jeunes femmes écoutèrent alors attentivement...

 

« _ D'ici peu je partirais pour un long voyage, en terre d'Ensulsis. Là bas il sera peut être possible de me guérir. Ce n'est pas un lieu ordinaire, le livre, nos armes, la magie que j'ai jadis utilisée, tout semble lié à Ensulsis... Vous devez savoir, qu'il s'agit peut être pour moi d'un voyage sans retour, une seule personne en serait revenue. Demain j'apprendrais où le trouver, et après qu'on ait réglé cette petite histoire, j'irai le rejoindre et préparerais mon départ. Je n'ai pas le droit de vous demander de...

 

« _ Baron, tu n'as pas à le demander, nous t'accompagnerons, n'est ce pas Ciny ? »

 

Avec un grand sourire elle confirma. Méllia ne serait pas plus dure à convaincre. Le BaronCrapo décida de lui annoncer le lendemain puisqu'il passerait la journée avec. Il se leva et s'apprêta à … Quand soudain une dague vint se planter sur la table, ils se retournèrent tout trois vers l'entrée de la taverne d'où elle semblait venir. Bien caché sous une cape, quelqu'un qui d'une voix déformée dit :

 

« _ Savoure ta dernière nuit Baron d'opérette ! »

 

Puis il partit dans la nuit laissant le Baron et ses Vindicatrices emplit de surprise. Alinaë regarda Baron puis partit en courant, suivit de Ciny et son grand arc.

 

« _Va te reposer, on s'en charge !! » dit Ciny avec sa petite voix.

 

          1 – Le Baron va se coucher

          2 – Il va les suivre

 

 

 

Et voilà il ne manque plus qu'un quart de chapitre, merci à tous ceux qui me suivent ! N'oublier pas de voter en postant un commentaire ! 

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 23:24

Merci pour vos votes, l'aventure continue... Vous avez choisi l'option 1... C'est parti !

 

Maudite curiosité et envie continue de se mêler des affaires des autres. Le BaronCrapo se dirigea vers la foule et monta sur une sorte de pilier pour mieux appréhender la scène. Un spectacle fort banal en ces temps encore troublés. Trois hommes, guerriers ou mercenaires, malmenaient un pauvre hère replié au sol sur lui-même tel un hérisson sans épines.

Et cette foule de curieux, de lâches qui en nombre seraient invincibles face à ces trois hommes. Quelques soient les griefs qu'ils pouvaient avoir contre ce pauvre bougre à terre, il était impossible de ne pas réagir. Faire le poids face à ces brutes n'allait pas être tâche aisée, autant mettre la misère une vingtaine de brigands était une partie de plaisir, autant face à trois homme aguerris aux disciplines militaires et aux combats... La chance serait qu'ils aient entendu parler de sa légende, ce qui dans ces contrées éloignées n'est que rarement le cas. Le BaronCrapo se faufila dans la foule, il fallait agir vite avant qu'il n'y ait un mort.

 

« _Il serait bon d'arrêter le massacre, il ne semble plus en mesure de se défendre, l'a-t-il même été...

 

_ De quoi tu te mêles ? » Répondit un des hommes en arme.

 

Le BaronCrapo envisagea la situation. Peu de surface de terrain pour se battre. Trois hommes prêts à en découdre à la moindre provocation. Il va falloir être malin...

 

« _ Allons, allons, restons calmes ! Regardez-le, il a son compte non ? Que vous faut-il de plus ?

 

_ De plus ? Des heures qu'à la taverne il nous saoule plus vite qu'un tonneau de bière ! Il nous a provoqués, nous traitant de faibles, on lui montre un peu les bonnes manières !

 

_ Pour si peu... Et s'il meurt, que diront les autorités ?

 

_ Rahrharah ! Les autorités monseigneur, c'est nous ! Partez avant que ne nous prenne l'envie de vous occire aussi ! »

 

Il n'y avait que peu d'échappatoires pour sauver cet homme. Il dut se résoudre à sortir son sabre, arme ancienne sur laquelle une brume verte semble danser.

 

« _ Dernier avertissement, fois de BaronCrapo, vous ne vous en sortirez pas ainsi !

 

 _ Baron Quoi ? Un Baron ? Foutu noble, tu vas y avoir droit aussi… »

 

Il était à craindre que personne ne sache qui il est. Il brandit son sabre face à ses trois adversaires. Jusque-là ils n'avaient pas sortie les leurs. Le premier avait une grosse hache, les deux autres avaient des épées. Ils s'avancèrent vers le Baron, la foule recula, la peur des coups perdus probablement. Utiliser un peu de magie serait fort utile, cela pourrait éliminer un adversaire d'un seul coup, mais avec sa maladie il serait à la merci des deux autres. Le Baron recula soudain, celui qui tenait la hache, était plus lent à le suivre que les deux autres.

 

Il courut alors entre les deux premiers aussi vite que possible et sauta pour attraper la tête du plus lent et l'éclater contre son genou. Un de moins pour quelques instant... Pendant qu'il se tordait de douleur au sol, le vrais combat débuta. Seul contre deux il fit de son mieux pour parer les coups. Il ne voulait pas les tuer, lui en laisseraient-ils l'opportunité ? Les deux guerriers ne faisaient pas dans la dentelle, leur coups visaient clairement à l'éliminer.

 

Il du se contraindre et ne retint plus ses forces. L'ardeur au combat et la brutalité des coups assénées mettaient à mal le Baron, ils pensèrent ainsi avoir avec grande facilité le dessus sur cet inconnu venu troubler leur petite fête. C'était sans compter sur l'agilité de ce dernier, malgré la fatigue, il en feinta un pour mettre hors d'état de nuire le second en lui enfonçant son sabre droit dans le bras. Un second de moins ! Mais le dernier valide arrivait trop vite, il n'y avait plus qu'une solution...

 

Dans un cris de douleur figeant le sang des hommes, glaçant le cœur des femmes, le Baroncrapo leva le bras, serra le poing, et utilisa toute sa puissance de mage pour soulever terre et pierres afin d'ensevelir son assaillant. Le spectacle calma tout le monde, plus un bruit ne se fit entendre. À demi effondré, se servant de son sabre pour se tenir debout, les yeux injectés de sang et crachant en toussotant du sang, il ne vit pas derrière lui arriver une grosse hache... 

 

« _ Tu te ramollis, Baron ! »

 

Cette voix... C'est... Il se retourna pour voir Alinaë tenant droite et sans trembler sa grande épée coupant dans sa course la hache de son adversaire. Avant de reprendre la conversation, elle surenchérit en frappant du plat de son arme la tête du guerrier qui s'effondra sans gémir.

 

« _ Que fais-tu par ici ?

 

_ Nous sommes venues pour te voir, et t'entretenir d'un problème...

 

_ Nous ? Je vois... Allons à mon auberge, nous serons plus tranquilles pour parler.

 

 _ Elles nous y attendent déjà ! »

 

 

Elle aida le BaronCrapo à se relever, il lui faudrait quelques heures pour être remis d'aplomb. Il la stoppa et se retourna vers la victime des trois guerriers.

 

1 – Il faut qu'il aille ramasser les restes.

 

2 – C'est bon, il est sauvé qu'il se démerde. 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 21:21

La nature pourvoit au bien être de toutes ses créatures : Nourriture, défense, et soin. Les maux lui appartiennent comme tout antidotes leur faisant barrière. Le fragile équilibre des forces est ainsi maintenu. Le dard de la petite abeille éliminera les faibles qui n'ont ni les défenses naturelles appropriés ni la capacité à palier par diverses médecines leur fragilité. Tout est pourtant là, au grand jour, encore faut-il le voir, le savoir...

BaronCrapo en Ensulsis – Chapitre 1 : L'érudit des hautes plaines.

 

Au domicile du Dr Rosamulde, spécialiste incontesté en haute magie et médecine des corps et esprits, le BaronCrapo attendait dans une sorte de vestibule son occulte auscultation. Il n'y avait pas grand-chose à faire, dans ce sobre décors. Divers tableaux aux murs dont on a vite fait le tour, pour seuls meubles des chaises. « Ils auraient pu prévoir des livres », se dit le Baron qui attendait là depuis plus d'une heure, seul. Une jeune femme entra, et fit signe au Baron de venir la rejoindre. Devant une telle invitation il ne se fit pas prier.

Le cabinet du Dr Rosamulde était splendide. Une coupole pour plafond à plusieurs mètres de haut, des murs recouvert par plusieurs milliers d'ouvrages de toutes sortes. Les honoraires étaient fidèle à la luxueuse décoration. C'était un homme sans age au visage rond caché par une riche barbe grise. Assit derrière un grand bureau couvert d'objets incongrus, il dévisageait le Baron, puis il se tourna vers son assistante.

 

« _ Mademoiselle Vigillia, quel genre d'homme m'avez-vous fait rentrer là ?

 

_ Il se fait appeler BaronCrapo, d'après ce qu'il m'a dit, et souhaite vos lumières sur son mal.

 

_ BaronCrapo dites-vous... Cela m'est familier... De quel mal souffre-t-il ce jeune homme ?

 

_ Il court beaucoup d'histoire sur cet homme. Instigateur du mouvement des Vindicatrices, destructeur du Chaos... Rien n'est avéré. Il souffre d'un dysfonctionnement incongru, lorsqu'il utilise la magie son corps semble faire un rejet.

 

_ Hum... Intéressant... Venez jeune homme, il est temps que je vous observe de près. »

 

Le Baron était resté attentif et silencieux lors de leur discussion. Il se leva et suivit le docteur et son assistante. Il dut quitter la plupart de ses vêtements sous le regard désintéressé de Vigillia, puis il s'assit sur une table molletonnée. Rosamulde débuta par des palpations sur certain point du corps, fronçant les sourcils il sortit des appareils que le Baron n'avait jamais vus. L'auscultation se fit dans le plus grand des silences. Parfois les grommellements du docteur l'interrompaient. La séance dura plus d'une heure. Allongé, debout, couché, faire un tour sur sois-même. Le Baron se cru comme un chien savant qui se doit de faire des tours. Il se rhabilla et le docteur prit enfin la parole :

 

« _ Je n'ai jamais vu cela... De cette cicatrice le long du torse, on pourrait croire que votre peau n'est qu'un costume que vous avez un jour ôté à tous vos points d'énergie bloqué dans votre corps. Quelle sombre magie avez-vous bien pu utilisé pour en obtenir un tel résultat ?

 

_ Une des plus ancienne existante...

 

_ Les anciennes pratiques interdites ? Quelle inconscience ! Si tout les ouvrages en faisant référence ont été détruit, ce n'est pas pour rien. Je ne suis pas à même de vous aider.

 

_ Il n'existe donc aucun remède, vous étiez mon dernier espoir...

 

_ Ce n'est pas ce que je dis jeune homme ! Une étrange énergie émane de vous, de mémoire de chercheur jamais de telles données n'ont été recueillit. Je pourrais chercher pendant des années et ne rien trouver pour vous aider. Cependant, revenez demain, je vous donnerais l'adresse du spécialiste de l'ancienne magie d'Ensulsis !

 

_ Ensulsis ?

 

_ Vous ne savez donc pas que toutes sciences est issue des mythiques terres d'Ensulsis ? Surtout la magie... »

 

 

Le Baron quitta le cabinet empli de questions sans réponse. Les explications du docteur comblaient quelques vides dans ses recherches, mais en créaient bien plus. Ensulsis serait la terre d'origine, un continent ou une île dont on a oublié le chemin. Ceux qui s'y sont rendu, n'en sont jamais revenu. Peut-être que là-bas se trouve la solution... Les pensées du Baron furent vite interrompues par des cris. Non loin de là des badauds c'étaient attroupé autour de ce qui ressemblait à une rixe.

 

1 – Le BaronCrapo s'en mêle.

2 – Il s'en contre fout.

 

 

 

 

À vous de voter !

 

 

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